Publié dans Société

Journée mondiale de l’enfance - La parole aux enfants !

Publié le lundi, 20 novembre 2023

Le droit à la liberté d’expression. Une trentaine d’enfants, représentatifs de l’ensemble des Régions de Madagascar, ont participé à des débats thématiques organisés par le Fonds des Nations unies pour l’enfance (UNICEF), dans le cadre de la célébration de la Journée mondiale de l’enfance (JME), hier au Carlton, Anosy. Une occasion de les aider à se faire entendre, avec l’appui de divers partenaires qui ont accepté d’échanger avec eux. « Les enfants ont le besoin et le droit de s’exprimer, mais certains parents refusent de leur donner la parole », reconnait Lovasoa Haingonirina, lycéenne originaire de Manakara. Cette jeune fille de 16 ans encourage également tous les acteurs à respecter les droits des enfants et invitent ces derniers à les connaître. « Les enfants doivent avoir confiance en ceux qui les appuient au quotidien.

Atteignez vos objectifs, ayez le courage d’affronter vos peurs et allez jusqu’au bout de vos rêves. Soyez motivés à être éduqués car l’éducation est le meilleur des héritages », s’exprime Ndrasana Rakotomalala, enfant en situation de handicap âgé de 15 ans. Pour sa part, Sandra insiste sur le fait que si les enfants ont des rêves, ils ne devraient pas hésiter à les réaliser. « Si vos parents ont la possibilité de vous éduquer et de vous soutenir à réaliser vos rêves, n’hésitez pas. Si vous avez également des talents comme la poésie, la danse, le dessin, etc., ayez le courage de les montrer au public (…) », avance la jeune fille de 14 ans. Ils ont fait partie des enfants venus en masse hier pour marquer la JME 2023.

Des perspectives à prendre en compte

En leur donnant la parole, l’UNICEF Madagascar rappelle l’importance de prendre en compte les perspectives des enfants dans les décisions qui les concernent et la nécessité d’agir de façon concrète et continue afin qu’ils puissent vivre de façon épanouie dans un environnement sain. Les enfants ont plaidé pour que l’ensemble des partenaires, que ce soient ceux au développement, le secteur privé et le Gouvernement, mettent certaines mesures au rang de leurs priorités. Protéger les enfants en veillant à ce que les services essentiels pour eux, notamment l’éducation, la santé, la protection sociale et la protection de l’enfance, soient résilients aux chocs et ouverts à tous, en font partie. Il faudrait également préparer les enfants et les jeunes à vivre dans un monde marqué par les changements climatiques en améliorant leur capacité d’adaptation et leur résilience, et en leur donnant les moyens de développer et apporter leurs propres solutions. Donner la priorité aux enfants et aux jeunes dans l’ensemble des politiques, programmes et investissements destinés au développement, au climat et dans le cadre de l’aide humanitaire s’avère indispensable. Notons que les 4 thématiques des échanges d’hier étaient « pour chaque enfant, la participation, l’inclusion et la liberté d’expression », « pour chaque enfant, une planète vivable », « pour chaque enfant, l’éducation » et « pour chaque enfant, la protection ».

 

Recueillis par P.R.

Fil infos

  • Présidentielle anticipée - La HCC assouplit le délai constitutionnel de 60 jours
  • Loi de Finances 2026 - Quand le budget trahit le renouveau
  • Actu-brèves
  • Hauts emplois de l’Etat - Pluie d’abrogations au ministère des Finances et celui de l’Education nationale  
  • UE- Madagascar - Vers un dégel des certains financements 
  • Actu-brèves
  • Réunion de l’OMC nationale à la Primature - Sécurité et stabilité au menu
  • Tentative de dissolution de la Fédération - Le football malgache en danger
  • Université d'Antsiranana - La paix restaurée
  • Sahara Marocain au Conseil de sécurité l’ONU - Victoire du Maroc et consécration de l’initiative d’autonomie dans le cadre de la souveraineté marocaine

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • Phénomène ténébreux
    Air du temps. Intoxication par-ci ! Empoisonnement par-là ? Ces derniers temps, pas une semaine ou pas un mois sans que l’on fasse état d’intoxication alimentaire sinon d’un acte supposé d’empoisonnement. Pour le premier ou le second cas, il y a toujours une ou des vies d’autrui en cause. Alors, les Malagasy auraient-ils sciemment dévié de la ligne de conduite morale, le « Soatoavina malagasy », une valeur immuable héritée de nos ancêtres, les Ntaolo, pour s’adonner librement aux pratiques obscures et alarmantes chères au Prince des ténèbres. Durant ce second semestre en cours, des vagues d’intoxications alimentaires d’une gravité inhabituelle secouent Madagasikara. Certaines d’entre elles auraient été l’œuvre voulue d’empoisonnement. De sinistres actes délibérément commis et dont les mobiles demeurent, pour la plupart des cas, flous. Dans la soirée du samedi 14 juin 2025, à Ambohimalaza, une fête d’anniversaire vire au drame. Le dimanche 15 au petit matin, des…

A bout portant

AutoDiff